CHE NUBE
pour soprano trombone et violoncelle
CHE NUBE
Dans ce charmant bosquet où, irriguant les fleurs, coule lentement la source des Lauriers, la belle épouse prenait un doux plaisir avec ses compagnes ; Pour faire guirlande à ses cheveux, elle cueillait une violette ou une rose du pré et du buisson épineux. Et, posant le flanc sur la berge fleurie, chantait délicatement au murmure de l’onde ; mais la belle Eurydice parcourait la verte prairie en dansant, quand, sort acerbe et funeste !, un serpent cruel et sans pitié qui se cachait parmi les fleurs et l’herbe lui mordit le pied d’une dent si redoutable, qu’elle pâlit soudain tel un rayon de soleil qu'un nuage obscurcit ; et du fond de son cœur avec un soupir mortel elle exhala un si effroyable, “hélas !” que, comme si elles avaient eu des ailes, toutes les nymphes accoururent à ce son douloureux ; et elle, dans l’abandon le plus total, s’effondra alors entre leurs bras. Son beau visage et sa chevelure d’or se couvraient d’une sueur bien plus froide encore que glace. On entendit alors ton nom résonner entre ses lèvres, froides et tremblantes, et, les yeux au ciel, son beau visage et ses beaux traits devenus blêmes, bientôt, tant de beauté ne fut plus que glace immobile.
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